Qui suis-je ?

Romain Fillon – Médiateur CNV à Toulouse | Mon Parcours et Ma Vision

Je m’appelle Romain Fillon, et en tant que médiateur, j’accompagne les individus et les organisations dans la résolution de leurs conflits. Mon engagement : créer un espace où chacun peut être entendu, compris et soutenu dans la recherche de solutions durables.

Une vocation née d’un vécu personnel

Depuis mon enfance, j’ai toujours été curieux et observateur des relations humaines. Le divorce de mes parents, lorsque j’avais 6 ans, a été l’un des premiers moments où j’ai pris conscience de la complexité des liens qui nous unissent. Grandissant dans une famille aimante et attentive, j’ai compris que les conflits sont inévitables et qu’il manque souvent des outils pour les traverser sereinement.

Une posture de médiateur à l’image d’un géographe des relations humaines

Formé initialement à la géographie, j’ai appris à lire le monde dans sa complexité : les territoires, les dynamiques sociales, les tensions comme les potentiels. Cette approche m’a donné un sens aigu des interactions, des échelles multiples, des contextes qui façonnent les relations humaines.

Aujourd’hui, je mets cette capacité de lecture globale au service de la médiation. Je considère les conflits non comme des événements isolés, mais comme les points d’émergence d’histoires entremêlées, de besoins non entendus, d’émotions parfois enfouies. À l’image d’un géographe qui explore les strates visibles et invisibles d’un territoire, j’accueille les récits de chacun avec l’intention de les situer dans un paysage relationnel plus large.

Après plusieurs années comme salarié, j’ai constaté combien le manque d’écoute et de reconnaissance mutuelle pouvait fracturer les liens, parfois durablement. Ce constat m’a conduit à me former à la Communication NonViolente (CNV), un processus qui m’a profondément transformé. Elle m’a permis de mieux me comprendre, de mieux entendre les autres, et surtout de voir les conflits comme des opportunités d’évolution, de clarté, et de reconnexion.

Ma posture de médiateur s’enracine dans cette double approche : une écoute fine et sensible des personnes, et une vision d’ensemble qui intègre les contextes, les temporalités, les systèmes. Je facilite les échanges comme on trace des ponts entre les rives d’un territoire morcelé. En somme, j’exerce la médiation avec une boussole intérieure : celle d’un géographe des relations humaines.

Pourquoi la Communication NonViolente est au cœur de ma pratique

Si la géographie m’a appris à penser les systèmes dans leur ensemble, la Communication NonViolente m’a permis de plonger au cœur de l’humain. Elle a été pour moi une véritable boussole intérieure : elle m’a aidé à mettre des mots sur mes ressentis, à mieux comprendre mes besoins, et à accueillir les tensions non plus comme des obstacles, mais comme des invitations à me relier à ce qui est vivant en moi et chez l’autre.

La CNV est bien plus qu’un outil : c’est un chemin de transformation personnelle. Elle a enrichi mon dialogue intérieur, affiné ma présence à moi-même, et nourri une posture d’écoute profondément respectueuse. Aujourd’hui, elle constitue le socle de ma pratique de médiateur. Elle m’offre une posture claire et engagée de tiers neutre, au service de la parole de chacun et de la compréhension mutuelle. Grâce à elle, j’accompagne les personnes à travers leurs conflits avec clarté, humanité et authenticité.

Ma vision de la médiation

La médiation n’est pas seulement une compétence que j’ai acquise : elle est devenue une manière d’être, un prolongement naturel de mon cheminement personnel et professionnel. Elle incarne ce que je cherche à vivre au quotidien : des relations plus justes, plus vivantes, plus humaines.

C’est une pratique qui conjugue l’écoute profonde, la clarté intérieure et l’attention à ce qui relie. Elle repose sur une conviction forte : un conflit, lorsqu’il est accueilli avec bienveillance et accompagné avec méthode, peut devenir une occasion de transformation — pour les personnes comme pour les relations.

J’interviens auprès des particuliers, des entreprises, des associations et des collectivités, avec cette intention constante : offrir un espace sûr, dans lequel chacun peut s’exprimer pleinement, être entendu, et entendre l’autre au-delà des mots.

Car écouter, ce n’est pas simplement entendre. C’est capter la vibration d’une émotion, deviner ce qui peine à se dire, honorer la vulnérabilité, et soutenir l’émergence d’un terrain commun. C’est ouvrir une voie vers la rencontre, là où le dialogue semblait rompu.

Alors, Écoutons-nous.