Médiation
en association
à Toulouse
Retrouver du sens et de l'unité
pour maintenir l'élan du collectif
Préserver l’élan collectif
lorsque cela commence à se fissurer
Une asso, au départ, c’est un élan. Des gens qui se retrouvent parce qu’ils veulent faire quelque chose qui a du sens. Changer les choses, porter une cause, créer du lien. Et au début, ça fonctionne souvent sur la motivation, l’envie, l’énergie de ceux qui s’engagent.
Mais petit à petit, des accros apparaissent. On n’est pas toujours d’accord sur les priorités, la manière de faire, le rythme. On garde les tensions pour soi, on avance comme on peut. Et un jour, on se rend compte qu’on n’arrive plus à discuter. Que les réunions pèsent. Que les mails s’éternisent ou restent sans réponse. Que certains s’éloignent ou claquent la porte sans vraiment dire pourquoi. Que ce qui faisait la force du collectif commence à se déliter.
Et pourtant… il y a encore de l’envie, du sens, du potentiel. Il manque juste un endroit pour pouvoir tout poser. Calmer le jeu. Se parler autrement.
C’est là que la médiation peut aider. Je propose un cadre où on peut déposer ce qu’on n’a jamais eu le temps – ou le courage – de dire. Un espace où on ne cherche pas à trancher, mais à retrouver un fil, un souffle commun, une direction claire.
Quand l’humain devient
le nœud du problème
Que ce soit une coopérative, une ONG, un collectif citoyen, une asso de quartier ou une structure de l’économie sociale et solidaire… au fond, toutes ont un point commun : elles tiennent par les liens humains qu’on crée ensemble. C’est ça qui fait avancer. Et quand ces liens se tendent ou se défont, c’est tout le projet qui peut vaciller.
Un désaccord qui traîne entre membres du bureau. Un·e salarié·e en manque de reconnaissance. Des bénévoles qui s’épuisent ou qui décrochent. Des décisions prises à la va-vite, sans vraiment consulter. Rien de “grave” en apparence… mais assez pour qu’on perde l’envie, la clarté, l’élan collectif.
Et même quand on partage les mêmes valeurs, ça ne veut pas dire qu’on sait toujours comment se le dire. Parfois on n’a juste plus l’énergie d’écouter, ou pas le bon cadre pour oser dire ce qui nous pèse. Alors ça s’accumule, jusqu’a ce que la goutte de trop fasse déborder le vase. Et ça finit par casser ce qu’on avait construit ensemble.
La médiation associative, c’est pas une solution miracle. C’est un endroit pour poser ce qui coince, remettre du souffle, du lien, du sens. On y parle de gouvernance, d’organisation, de reconnaissance, de rôles… Mais surtout, on redonne la parole à celles et ceux qui ne la prenaient plus. Et ça, souvent, ça suffit à relancer quelque chose.
Quelle est ma proposition ?
Je propose un accompagnement sur mesure, qui commence souvent par une écoute individuelle, puis des temps collectifs, dans un cadre clair et confidentiel. Ce qu’on vient travailler, c’est :
Mettre à plat ce qui coince (et parfois ce qu’on n’avait même pas identifié comme un problème)
Clarifier les rôles, les attentes, les zones de flou
Reprendre confiance dans la capacité à se parler sans se juger
Reconnecter chacun·e à ce qu’il ou elle a envie de vivre dans ce collectif
Poser des bases plus solides pour les décisions, l’organisation, la communication
Pas de méthode magique, ni de recette toute faite. On avance à votre rythme, selon vos besoins, vos valeurs, votre culture interne. Et on construit ensemble un nouveau départ, ou une séparation plus claire si c’est ce qui se dessine.
Ce n'est pas un “service externe”
qu'on appelle lorsque ça chauffe
Je n’arrive pas avec ma casquette d’expert. Je ne suis pas là pour “gérer un conflit” comme on gère un dossier. Je viens pas pour trancher, diagnostiquer ou distribuer des bons et des mauvais points.
Ce que je propose, c’est autre chose. Une présence, un cadre, un espace où chacun peut déposer ce qu’il vit. Vraiment. Sans devoir se défendre, sans être coupé.
J’ai moi-même été embarqué dans des collectifs, des assos, des dynamiques militantes. J’ai vu ce que ça produit quand tout roule, cette énergie folle, cet engagement qui fait sens. Et j’ai vu aussi à quel point ça peut être dur quand ça se grippe. Quand la fatigue s’installe, quand les malentendus s’enchaînent, quand on ne sait plus comment se parler sans se heurter.
Alors je sais ce que c’est que de vouloir faire au mieux, d’avoir le cœur à l’ouvrage… mais de ne plus y arriver. D’aimer un projet et de s’y user. De porter des valeurs collectives, et de se sentir seul.
Ma posture, c’est pas celle de celui qui sait. C’est celle du tiers qui n’a rien à défendre, rien à imposer. Juste quelqu’un qui tient un cadre clair, qui veille à ce que chacun ait sa place, à ce qu’on puisse aller au fond des choses et déceler ce qui est important de vivre pour chacun d’entre vous.
Je suis là pour créer des conditions qui permettent d’y voir plus clair, de sortir du flou, de remettre un peu d’air quand ça étouffe. Et parfois, rien que ça, ça suffit à relancer le mouvement.
Des tensions fréquentes dans les associations :
Voici quelques exemples très concrets, tirés du terrain :
Vision opposée entre le CA et les salarié·es : plus d’écoute, ambiance dégradée.
Conflits entre anciens et nouveaux membres dans un projet collectif.
Désaccords sur la communication ou la ligne politique entre pôles.
Flou dans les rôles, réorganisations à répétition, climat tendu entre bénévoles et salarié·es.
Perte de sens commun dans une fédération associative, réunions pesantes, échanges polarisés.
Rupture de dialogue entre membres fondateurs et nouvelle direction.
Prises de décision sans concertation, confiance rompue entre CA, bureau et équipe salariée.
Tensions souterraines : manque de reconnaissance, non-dits, démobilisation silencieuse.
Associations au bord de l’éclatement, faute d’un vrai espace pour aborder les désaccords.
Ces situations sont fréquentes dans les milieux associatifs (écologie, éducation, social, culture, inclusion…).
La médiation, ici, ce n’est pas un luxe : c’est un levier pour prendre soin du collectif, pour remettre du lien là où il manque, et pour permettre au projet de retrouver du souffle, sans s’oublier.
Mon approche en association
Conscient de la richesse humaine et des tensions spécifiques au monde associatif, j’interviens comme médiateur formé à la Communication NonViolente (CNV), pour offrir un cadre impartial, confidentiel et soutenant, où chaque voix peut être entendue avec respect.
Je ne viens pas “faire la paix” à tout prix, ni imposer une méthode. Je crée un espace pour poser ce qui coince, ce qui fatigue, ce qui n’a jamais été dit. Là où la confiance s’est effilochée, la médiation permet souvent de remettre du mouvement et du sens commun.
Mon accompagnement s’adapte à votre réalité. Dès qu’il y a plusieurs personnes concernées, je propose souvent une co-médiation : intervenir à deux permet de mieux tenir le cadre, faciliter l’écoute, éviter les débordements et garantir une vraie place à chacun·e.
Mon approche repose sur :
Une écoute fine des ressentis, besoins, tensions exprimées ou non.
La mise en lumière des stratégies employées, au regard des besoins exprimés.
La co-construction d’un cadre clair, soutenant la connexion au sein du collectif.
Une posture neutre, impartiale.
La confidentialité, pour installer une relation de confiance.
Je ne propose pas des rustines, mais un chemin pour retrouver un fonctionnement clair, respectueux des personnes comme du collectif.
Issu d’une formation en géographie, j’ai aussi une attention particulière à votre ancrage local, aux dynamiques de réseau et aux tensions systémiques (gouvernance, rôles, place des fondateurs, reconnaissance du travail invisible…).
La médiation n’est pas une baguette magique. Mais c’est un espace puissant pour retisser du lien, lever les blocages et redonner à chacun·e l’élan de faire pleinement partie du projet.
Vous êtes concerné·e ?
Vous êtes membre d’un bureau, d’un conseil d’administration ou salarié·e d’une association en tension ?
Vous sentez que les réunions tournent en rond, que les relations se dégradent, que l’ambiance se détériore ?
Vous souhaitez agir avant qu’un conflit ouvert ne surgisse, ou après un désaccord marquant ?
Basé à Toulouse, j’interviens en présentiel dans toute la Haute-Garonne, ainsi que dans les départements limitrophes : Tarn, Gers, Ariège, Aude et Tarn-et-Garonne. Je peux également me déplacer plus largement en Occitanie ou ailleurs en France, sous réserve des conditions pratiques (distance, disponibilité, frais de déplacement).
Vous pouvez m’écrire ou m’appeler pour m’expliquer ce qui se passe chez vous. Sans engagement. Juste pour voir si ça pourrait vous aider. On verra ensemble ce qui serait le plus aidant : une rencontre, une écoute, un accompagnement plus long… ou peut-être juste un premier pas.
